Une vie de grenouille
A frog’s life

L'histoire

Aujourd’hui, Eugénie avec l'aide de Jean décide de choisir son prince : parmi tous les crapauds et les grenouilles qui s’amusent dans le jardin qui sera l'heureux élu ? Comment les départager ?

Une histoire et des illustrations pleines d‘ humour qui ravira tous les lecteurs.
Cet album dont les illustrations sont d'ailleurs entièrement réalisées en papier découpés, marque la collaboration entre Lucie Albon et sa sœur Aline : «Aline a toujours raconté et écrit des histoires pour ses petites sœurs. Et, si on remonte plus loin encore, notre papa en inventait souvent avec des univers forts, complètement décalés. Un jour, j’ai reçu un cahier de brouillon d’Aline (les petits cahiers A5 avec des lignes). A l’intérieur, plusieurs histoires à la suite. Tous ces histoires donnaient l’impression d’être sorties d’un seul trait de “Bic” bleu, les histoires était illustrées avec cette spontanéité, cette justesse dans l’humour que l’on ne peut absolument pas reproduire en illustrations et qu’aucun éditeur n’oserait publier. J’ai beaucoup ri et je me suis arrêtée sur , Le choix de la princesse, qui est devenu, après quelques aménagements, Une vie de grenouille . Aline a souvent eu un œil bien veillant sur les relectures de mes textes mais c’est le premier livre que nous réalisons vraiment ensemble ! Je suis très heureuse que nous puissions partager cette expérience !

À une époque où beaucoup de livres sont entièrement réalisés avec des outils informatiques, il me semble important de construire mes images à la main !L’aléatoire d’un coup de ciseaux, l’utilisation d’une contre forme, le grain ou la matière d’un papier, ses différentes épaisseurs, ses imperfections… toutes ces subtilités qui font vibrer mes images et que je serais incapable de reproduire sur un logiciel de dessin …
Les originaux sont souvent plus grands que le livre pour laisser pleinement la place aux gestes. J’utilise beaucoup de papier de récupération et aime jouer avec leur transparence. Parfois amener à refaire l’image plusieurs fois jusqu’à ce que j’y ressente la bonne énergie.
Le plaisir est entier si l’illustration n’a pas exactement la même lecture que le texte.» Lucie Albon